Bientôt revenir pénétrer dans l'alcôve s'émerveiller une fois encore de la toison hautaine et musquée et contempler le sexe revêtu de tissu rouge étendard velours - feu qui couve s'étale et implose- Attisé par les caresses du doigt la cachette fine et brodée s'ouvre aux plaisirs immenses, inavoués rite ancestral, messe MESSE geste soudainement religieux désignant le haut. Caché sous la soie fine, noire, vaporeuse du vêtement qu'elle enfile brune cariatide gardienne du temple vers lequel il s'avance, bientôt le plaisir chant liturgique au delà du charnel érige les seins gonflés de la joie profonde du sexe, jubilation sans entrave d'une mélodie inconsciente, joie profonde inondant de liqueur précieuse, les mains qui écartent, polissent la chair douce, velouté des fesses qui se dressent, - frémissante sculpture d'une nature fougueuse, érection ronde et régulière, élévation. Le guerrier s'approche, dresse une hampe écarlate, hast argenté, luisant, et s'enfonce jusqu'au grand soupir de la gorge blanche suspendue dans le vide étincelant des soies et des fourrures.
Plongée littéraire et graphique dans le monde de l'érotisme et de la mort. Accés contrôlé.
Catia Ramalho
"Pourquoi toutes ces nuits contre d'autres corps? C'est que c'est insupportable." Catia Ramalho
dimanche, septembre 13, 2009
dimanche, août 30, 2009
Le Jardin de curé.
Le jardin de curé Un pas souple frisson des pierres disjointes de la ruelle huis du presbytère gémissant sous l’effort et le jardin d’arbustes humides de senteurs capiteuses. Un pas souple Sa main déjà caressante fait jouer le loquet. Chant léger des jointures Gémissement. Un doigt sur la gâche rouillée. Paume blanche poussant le battant aux armoiries anciennes chant plaintif d’un gond fatigué. L’oiseau accueille nos paroles murmurées. Sous la lune cachée dans le bosquet la grande pierre plate et l’arbre mort aux bras écartelés. Notre jardin de curé. Un geste. Envol des soies et d’une ceinture de cuir souple. Nue. Elle s’étend sur la pierre En épouse les imperfections. Son pied cambré glisse sur mon sexe. Une brise parfumée chante à l’oreille. Ce fut un moment de fraîcheur, d’élan dans chaque fibre de mes bras, De mes jambes, des lombes et des creux de mon corps. Un chant parmi les étoiles. La rosée nous recouvrit, le soleil du matin encore frais et d’une grande pureté nous enveloppa et berça notre ravissement jusqu’à la grande chaleur de midi
Libellés :
Le jardin de Curé. Erotique.
jeudi, août 27, 2009
mercredi, août 19, 2009
Mykonos
Mykonos. Etalés… Couples enlacés. Jambes en colliers nœud gordien serrant la gorge Un bijou de chair blanche rosissant au fil du temps, Et la nuque tendue… sons… gémissements doux glissements basculements raidissements… griffures de l’albâtre écartements claquements yeux clos et larmes se frayant un chemin, cils de sel, rougissement du front , elles salivent de blancheur, vibrations sur la pointe des doigts, couleurs jamais vues noir rose liqueur, et gelée verte et parfumée le chèvrefeuille rampe sur les corps, enlace pénètre, reptile végétal embrasse et se faufile dans l’oreille ressortira plus tard par la pupille éclatée de l’œil. La statue fouettée par le vent un soir de grande chaleur. Nous étions nus et seuls dans l’île grecque de Mykonos.
Libellés :
Dans l'île Grecque
lundi, août 17, 2009
La Quête.
Nos senteurs colorées.
mes doigts cherchent
les couleurs de ton corps, les bleus
les verts
les rouges palpitent,
mes doigts ressentent les chaleurs,
les odeurs,
mes doigts écartent
les voiles humides et ton feu inonde le membre de bronze
saignant le bleu profond de ton regard.
mes doigts cherchent
le chemin de lumière des ongles effilés,
des aisselles de senteurs blondes,
de la nuque étirée le regard dans les étoiles,
des lombes creuses et frémissantes de moiteurs au parfum de musc,
de terre rouge abreuvée de la sève d’un ange nu.
l’archer se cache
au détours d’une piste du désert
à l’ombre des branches humides le matin quand monte le soleil.
mes doigts cherchent la douceur
d’un entre deux qui palpite à l’ombre des globes rougissants,
la raideur de ton désir
le téton bandé.
sexe dressé léché d’une langue agile qui le contourne,
le branle à petits coups,
le plisse en frissons, dentelle rouge sombre du plaisir naissant.
mes doigts cherchent et vont se perdre
très loin aux lieux secrets,
déjà inondés de larmes, torrent intime, renouvelé quand des soupirs
s’élèvent.
ta couche se transforme alors dans un enchevêtrement de soie
et devient l’espace
témoin d’une lutte sans merci,
d’un combat fait de postures, de poses, d’écartements, d’écartèlements,
soulèvements en majesté
toi aux fesses en offrande
sexe ouvert, calice parfumé, et plus haut, ton cul en rosace,
pistil palpitant,
mes doigts cherchent et le pouce souple en caresses circulaires,
ma langue crochet de chair ferme,
pénètrent.
.
un chant s’élève alors que le ciel s’ouvre dévoilant l’immensité d’une terre
inconnue.
Libellés :
La Quête. christian cazals
L'oeil
L’œil
Encore plus désirable
Revêtue des attributs luxueux,
Jouissance infinie
De l’œil,
Œil toujours émerveillé,
Toujours ébloui
Traversé de part en part.
Aiguillon acéré du plaisir de l’être double,
L’un dans l’autre
Toujours plus au fond
De ce qui est
TOI
MOI
Un seul et même arc
Bandé vers l’infini.
©2009-08-17
christian cazals
Libellés :
Extrait des Pierres Chaudes
dimanche, août 16, 2009
Le Marinier
Le marinier
Le vigoureux sculpteur,
pilosité luisante de félin,
torse dressé,
posa doucement le doigt sur la base du cou
et lentement laissa se développer le mouvement harmonieux,
le plaisir répandu,
en parcourant l’alignement des vertèbres
le long des muscles dorsaux,
bientôt la vibration incessante des mains enchanta le cerveau de la belle étendue.
Les ongles s’enfoncèrent légèrement dans la masse soyeuse des muscles rebondis.
Les mains s’épanouirent sur les fesses,
griffèrent de plus belle les cuisses largement ouvertes,
dans une plongée vertigineuse rougirent le mollet,
massèrent les pieds, les orteils,
les chevilles bleutées.
Travailleur infatigable,
Forgeron au visage buriné,
Il ne put s’empêcher d’introduire le plus gros des orteils dans sa bouche.
Sa langue s’agita, humide, agile, volontaire.
Un léger soupir.
En contrepoint le chant des oiseaux,
Peuple multicolore dans les arbres du parc,
Concert de ce jour printanier.
Ce fut un cheminement lent,
Le bassin large de cette femme rencontrée sur le chemin de halage se soulevait.
La cuisse verticale dessina un pont sous lequel l’homme avança la main,
Puis il caressa, palpa, pétrit le ventre fleuri et odorant,
Offert dans sa pure blancheur,
Laissant s’exhaler des senteurs de muscs orientaux, de jasmin.
Celles plus secrètes du sexe étalant ses voiles de chair ombrée.
Une liqueur s’épancha hors de la grotte de chair.
Curiosité de l’enfant émerveillé,
Il plongea sa tête,
Vrilla le cou et se retourna sur le dos,
Contemplant la voûte sombre et lumineuse dans sa turgescence,
Couleurs complémentaires des ombres veloutées d’une mousse dorée
Toison généreuse ourlant la muqueuse élargie,
Ailes de papillons et dard gracile qu’il osa effleurer
Toujours avec sa langue qui mouillait abondamment,
Mêlant son humeur à celle plus blanche et plus épaisse de l’amie rencontrée,
Elle vibrait dans tous ses muscles, fesses tendues, orteils raidis.
Le corps honoré lévita au dessus des soies et des velours cramoisis.
Les Pierres Chaudes / L'oriflamme
L’ORIFLAMME
Une oriflamme
La toison rougeoyante parsemée
de pierres bleues
d’épines sanglantes
Fendue verticalement
elle se dresse à l’horizon
appelle le guerrier
lui fait courber la tête
jouit de sa force de bête
et le laisse pantois.
Dans l’ombre des charniers
Des vallons bouleversés
Des ferrailles étalées.
Seul l’homme peut ainsi se courber
vendredi, juillet 03, 2009
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